UN RETOUR ...

Publié le par Saskia

 

Il suffit d'un petit mot de "liline50300" pour me dire qu'elle reprend les rênes de la communauté "Vivre en Normandie" pour me réveiller  et me dire : mais biensûr !

Je suis une vraie lâcheuse... Oui, je sais ! Pour me faire pardonner je me dois de vous expliquer que depuis un an et demi j'ai tenté de me créer un réseau dans la vente en réunions pour la lingerie Charlott'. Première chose qui me vient à l'esprit c'est que je me suis régalée.

Mais voilà, je viens de prendre la décision d'arrêter. J'ai eu un gros coup de fatigue au retour de mes vacances en Normandie. J'avais un cafard monstre de laisser derriere moi ma soeurette. Non pas qu'elle se plaigne d'être seule en Normandie, non c'est son choix. Mais la Normandie est bien loin de la Provence et cette distance entre ces deux points géographiques de ma vie m'a toujours tué le moral.

D'autre part, en rentrant j'ai retrouvé une chaleur de plomb, et moi la Normande, malgré mes presques 30 ans de vie dans le Sud Est, j'ai parfois du mal à supporter ! Et pour finir, j'ai vraiment fait un break de plus de deux semaines sans ouvrir mon agenda, sans communication aucune avec mes clientes et mes collègues (ou si peu) que du coup, le retour a été encore plus difficile pour m'y remettre.

Et, en effet : quel retour ?!  Je découvre que la personne que j'ai recruté à fait un chiffre d'affaires dépassant les espérances que nous avions, elle et moi, avant mes congés... Mais à mon grand étonnement elle ne m'a pas annoncé la bonne nouvelle ni par tel, ni par texto comme nous en avions l'habitude ??? On m'annonce qu'elle est en vacances, donc je comprends mieux et je prends mon mal en patience.

 D'un autre côté, ma "marraine" celle qui m'a recruté il y a 18 mois, m'accueille assez rapidement comme quelqu'un qui n'a pas de temps à perdre avec mon retour (c vrai que ça peut paraître normal !) alors qu'à la veille de mon départ nous avions eu un mal fou à nous détacher de notre discution devant chez elle, discution qui a duré plus d'une heure au point de s'en rendre compte et de me proposer de rentrer à nouveau chez elle pour être mieux installées et continuer à papoter ! Nous étions en symbiose complète... enfin, je le pensais vraiment. Nous parlions justement de l'équipe que nous pensions bien soudée mais sur laquelle je me suis permis de lui dire que je craignais quelques colères sourdes, quelques doutes sur l'envie de continuer l'aventure Charlott' avec les dernières petites choses de changées par la direction. Puis le sujet est venu sur "ma vendeuse" qui à mes yeux et mes sentiments me paraîssait être sur le point de tout lâcher, qu'elle était découragée et que je n'avais plus de nouvelles d'elle et que ça m'embêtait de partir comme ça... On se met donc d'accord pour que ce soit elle, "la marraine" du groupe qui aille un peu la voir et lui redonner envie de continuer et moi franchement je lui avoue ma totale confiance car je crois vraiment en ses capacités de rebooster chacune d'entre nous.

Elle fit ce qu'elle m'avait promis de faire. Mais comment ma recrue le prit-elle ? Et bien, à première vue : très mal. J'ai eu le malheur de ne pas l'avertir (alors qu'entre elles deux, tout va pour le mieux et elle connait la marraine aussi bien que moi et le rôle qu'elle tient dans l'équipe)

Que se sont-elles dits ? Peut-être rien du tout sur mon compte mais en attendant j'ai ressenti un tel malaise à mon retour aux ateliers (petites réunions entre vendeuses chez la marraine) que je me suis d'abord dit : "C moi qui n'ai pas le moral... et je prends tout mal". Puis au second atelier, là je me suis dit que c'était bizarre. De plus entre les deux, une semaine s'était passée et j'avais été étonnée de n'avoir pas eu un petit coup de fil de ma marraine pour me demander mon état moral étant donné que nous ne nous étions pas échangé une parole (grand contraste avec la veille de mon départ 3 semaines auparavant !).

Mais les choses finissent toujours par se savoir... et j'appris qu'elles avaient toutes les deux organisé une "porte-ouverte" pour remettre ma recrue dans les "rails" de l'envie de continuer... Normal jusqu'à maintenant puisque je lui avait demandé de rebooster la jeune vendeuse !  Mais là où le bas blesse, c'est que cette porte-ouverte se déroule dans la deuxième semaine après mon retour de congés et que l'on ne m'en parle pas donc, que je n'y participe pas. ET LA, ça fait mal.

D'autant plus que, tout ceci c'était décidé en atelier devant d'autres vendeuses et qu'elles avaient eu pour mot de ne rien me dévoiler ??? Et là... c carrèment la confusion dans ma tête !

Je n'ai plus rien compris, je me suis posée milles et milles questions, jours et nuits... j'ai tenté un rapprochement par texto ou mail avec ma recrue, elle était très froide et en profite pour me réclamer ce que je lui dois...(des échanges d'articles entre nous, c monnaie courante, et on se rembourse par un échange de commandes ou par un paiement) Je commence par me dire : "Waouh ! même pas on s'est revues qu'elle veut régler nos comptes ???" Du coup, surprise je lui demande ce que c'était, à quel moment... que je recherche pour me rappeler... etc. Et elle le prend très mal (mais ne me le dit pas).

Bref, je finis par me dire que j'ai tors de me braquer, que puisqu'elle me le demande, c'est que je lui dois et je lui annonce par texto que OK je lui dois et lui demande ce qu'elle veut en échange. Sur ce, elle me dit qu'elle n'a besoin de rien. Donc, je dois lui payer. Je lui annonce que sur ce mois-ci je ne pouvais pas... mes comptes lingerie étant très très réduits... elle me répond :" C bon, de toutes façons je n'attends pas ça pour vivre et puis ça devient trop compliqué..."

Et là, je comprends qu'elle a un grave souci avec moi.

Je vais arrêter là mon déballage car comme on me le reproche trop souvent, je m'arrête sur trop de petits détails et ça dure, et ça dure... Mais je peux vous dire que la rupture est complète entre elle est moi pour me reprocher de l'avoir lâché... de ne l'avoir pas prévenu que ce serait la marraine qui s'occuperait d'elle. Elle n'a pas compris une seule fois que je ne voulais pas partir en congés en la laissant vraiment seule dans son coin. Et que l'aide de la marraine pouvait nous aider toutes les deux.

Puis, la marraine ? Pourquoi ne pas tenir son rôle honnêtement jusqu'au bout de sa mission ? Pourquoi ne pas me faire participer à cette porte-ouverte ? Ma place était en effet avec elles deux... Je ne connaîtrais jamais le fin mot de l'histoire.

Donc, ma décision a été d'arrêter mon aventure Charlott' non pas que je n'aimais pas... le produit est super avec une qualité-prix extra... mais surtout, je réalise depuis que j'aimais par-dessus tout les relations d'amitié nouvellement créées par cette activité, et que j'adorais ça. Je vivais pour le groupe, pour l'ambiance, je ne ratais pas une seule fois les ateliers pour le plaisir de rencontrer les filles et notre marraine. Je me sentais bien avec elles.

 

Aujourd'hui je me relève à peine de cette claque magistrale que je n'ai pas vu arrivée. J'ai encore un genou à terre tellement le coup a été dur à encaisser... J'ai fait des érreurs, je dois m'en souvenir mais aussi je découvre encore une fois que les gens ne sont pas fiables, ou si peu.

Je suis bien déçue une fois de plus.

Donc la question est la suivante : Un retour ? un retour ici sur ce site ? Je ne sais pas si cela en vaut la peine. Oui, sûrement on y trouve aussi de belles âmes et d'autres aussi... et moi je fais partie desquelles ? Bonne question ! Enfin, je sais que je peux déballer ici, et que ça fait du bien... Donc, un retour... peut-être ? On verra bien !frco0762.jpgBien à vous !

 

Publié dans CONFIDENCES

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B
<br /> Et voilà que dans la vie aussi c'est du largage, moi, c'est pour cela que je lâche mon blog, j'ai donné une fois, je suis repartie, mais là, je dis Stop, les promesses des unes et des uatres non<br /> tenues, j'en ai marre; Liline m'avait parlé de son souhait de reprendre la communauté quand je lui ai dit que je fermais mon blog, elle est heureuse, je suis contente pour elle, la vie est vraiment<br /> faite que de gens mesquins, c'est pourquoi j'ai dis stop au blog, ouvert Facebook avec juste 2 meilleures amies, donc une l'est depuis mon entrée en CP, et l'autre, tu le sais bien, et je suis très<br /> heureuse. Je comprends que ta soeur te manque, je le comprends d'autant plus que celle avec qui je m'entends habite à 12000 kùms et vient de me donner un joli neveu, et l'autre à 5 kms qui me fait<br /> la gueule : et puis moi, y'a le problème que mon blog était lu par ma famille, et que la famille, euh ! c'est plus çà comme tu sais. Gros bisous ma Véro. Bon courage et essaie de relever ce genou<br /> qui est à terre, mais ô combien je comprends ta déception. Gros bisous mon amie. Béa<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Que veux tu ?<br /> Il y a des envieuses et des profiteuses partout !<br /> Je suis presque persuadée que ta "marraine" avait un avantage financier non négligeable en vue !<br /> ça ne pouvait pas être des amies, on ne peut pas avoir des amies lorsqu'il y a une relation avec l'argent !<br /> Depuis toujours, l'argent est le nerf de la guerre !<br /> Laisse tomber, elles n'en valent pas la peine !<br /> Je suis sure que tu vas rebondir !<br /> Bonne chance et vive la Normandie !<br /> Gros boujoux<br /> <br /> <br />
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