Vous ne rêvez pas ! C'est bien moi en tenue de randonneuse... mais, Classe non ? avec mon chapeau !!!! (lol)
Je reviens de quelques jours de marche dans le Périgord avec ma fille Cécile, Zazou mon aînée et son compagnon Ju, mon chien Loustik et l'âne Hector ! Ce fut une sacrée belle aventure où les mollets furent à dure épreuve dans les montées interminables et caillouteuses... les cuisses dans les descentes tout autant interminables et caillouteuses... les orteils comprimés qui réclamaient les tongs le plus vite possible chaque soir et le dos chargé d'une dizaine de kilos qui, ma foi, sait bien comporté malgré le poids du sac et le couchage au sol de chaque nuit ! J'ai adoré !
Ju est parti de Bagnols sur Cèze dans le Gard, où son âne Hector l'attendait chez une amie qui tient un centre équestre. Il y était bien avec ses copains et copines mais son maître avait d'autres projets pour lui : faire un long voyage à travers une partie du Gard, de l'Aveyron en passant par Millau, puis le Tarn à côté de Gaillac. Puis les bords du Lot jusqu'à Cahors pour continuer par la Dordogne et enfin arriver aux abords de Bordeaux à Saint Morillon où un grand pré verdoyant et une troupe de 7 joyeux ânes et quelques chevaux l'attendent pour l'acceuillir et faire connaissance.
Hector est un âne adorable et doux de 9 ans (il peut vivre jusqu'à 40 ans !) qui connaît déjà la randonnée et sa confiance en Ju est telle qu'il passe partout. Par jour, ils font entre 15 et jusqu'à 25 kms par le GR36.
Ma fille aînée les a rejoint sur le trajet, après avoir terminé son année d'études début Juillet, avant Albi. Et Cécile, Loustik et moi les avons retrouvé avant Cahors dans un magnifique village féodal classé ; Saint Cirq-Lapopie dans le Lot.
Notre premier campement fut très chouette au-dessus du village avec une vue superbe sur la vallée. Ju nous a fait un magnifique feu avec tout l'art et la manière d'un grand randonneur respectueux de son environnement. Nous avions amené quelques bonnes andouillettes de Vallabrègues que nous avons fait griller sur de magnifiques braises. La nuit était douce, le village à nos pieds en fête, le son de leur amusement et quelques notes de musique nous parvenaient de temps en temps. Hector avait fait connaissance avec Loustik qui aurait bien aimé qu'il soit plus joueur, nos tentes nous attendaient avec leurs moustiquaires bien closes, les paupières se sont alourdies doucement et d'un commun accord nous sommes allés nous glisser dans nos sacs de couchage. La première nuit fut un peu inattendue avec la sensation que le sol était du béton malgré le petit tapis de sol... mais entre les creux et bosses du terrain je trouvais à me caler pour sombrer à nouveau dans les bras de Morphée, le lendemain et les jours suivants allaient être extra et nous améneraient jusqu'à Cahors.
