Vous êtes accueillis à CADAQUES par son portrait un peu partout entre les vitrines de quelques boutiques, une ou deux statues et d'immenses affiches plaquées sur des murs... Vous vous promenez en réalité sous son regard hypnotisant et... vous êtes hypnotisés !
Le village est ravissant avec les pieds dans la grande bleue... Nous avons eu le droit à de magnifiques journées lumineuses mais avec du vent et je vous dirai que cela m'a pas mal aidé pour visiter et parcourir les rues grimpantes de Cadaquès car il ne faut pas oublier que nous sommes aux pieds des Pyrénées... d'ailleurs j'ai bien mis une heure pour me remettre de la route sinueuse !
Très vite j'ai voulu trouver sa maison... et cela m'a redonné des ailes après le déjeuner léger sur une terrasse ombrée, la plupart des ruelles étaient pavées de cailloux plus ou moins réguliers et posés sur leurs tranches pour éviter les glissades ; très ingénieux ! Mais nous n'avons trouvé qu'un petit musée avec une rétrospective de la vie de Dali et ce n'était pas cela que nous voulions... En fait, il fallait reprendre notre voiture pour aller de l'autre côté d'une colline, vers une crique, un petit port de plaisance sauvage... et c'est là où je suis réellement tombée sous le charme...
Une vue paradisiaque... et un hameau de pêcheur pratiquement resté à l'identique... enfin, de ce que m'a semblé.
Mais surtout, le coup au coeur qui m'attendait et que je ne pouvais pas imaginer qu'il m'arrive... au détour d'une petite ruelle... le temps de me remettre et de sortir mon appareil photos... j'ai compris tout de suite que c'était ELLE. Il n'y avait qu'un fou comme lui pour avoir fait ça sur sa maison et qui n'est d'autre qu'un symbole qui m'est si cher depuis toujours...
Je ne voyais pas encore à quoi ressemblait la maison... tellement subjuguée par cet immense oeuf blanc dans le bleu du ciel... mais en contournant la maison qui nous cachait la vue nous découvrîmes une file d'attente pour la visite qui me déconcerta... et voyant l'expression du visage de Jacques... j'ai compris que nous allions nous satisfaire de la vue extèrieure et des ruelles descendant vers la mer... Je ne me sentais pas de faire la queue pour visiter sa maison... la vue que j'avais d'elle me satisfaisait et me préparait à continuer mon petit voyage sur ses pas... le soir nous dormirions à FIGUERES.