LE PREMIER PAS...
... c'est toujours le plus difficile à faire, et puis après tout va bien.
Ce matin, Cécile est arrivée en douceur à reprendre le chemin du collège... Elle n'avait que deux heures de math. et après être passées par le bureau de la surveillante Carole qui est super sympa, malgré les envies de repartir en courant, les larmes, les légers malaises... elle est arrivée à rentrer dans sa classe et retrouver ses camarades qui ont su tout de suite la soutenir et la réconforter.
Bon, je sais que rien n'est fait en réalité mais je suis contente de son effort.
Demain matin nous avons rendez-vous auprès du pédiatre qui l'avait suivi lors de son hospitalisation dû à son anorexie mentale de l'époque. Aujourd'hui ce n'est pas ça. Elle mange normalement, comme tous les enfants de son âge qui n'aiment pas trop le poisson à cause des arêtes, ou les épinards qui sont trop... vert ! et trop dégueu...(???) mais qui raffolent de quelques horreurs sucrées et grasses et qui se tartinent... ou qui se boivent... ou qui se grignotent devant la TV ou au ciné...
Donc, du côté de la table malgré qu'elle s'inquiète du contenu de son assiette de peur d'une arête ou d'un os malencontreux susceptible de l'étouffer... elle garde son appétit.
Nous tenterons de comprendre ses malaises, de faire des analyses pour savoir d'où cela peut venir... On verra bien et je viendrai ici vous en parler.
Du coup, je ne fais presque plus rien à la maison et encore moins pour mes marchés.. ce n'est pas bien, je sais. Mais je suis assez anéantie, je ne le fais pas voir à ma fille mais toute l'énergie qui lui manque je tente de lui donner. Je lui "travaille" l'esprit et le corps pour éviter qu'elle ne s'enfonce dans cette espèce de déprime... Je tente de l'occuper et je lui parle, je lui répond à toutes les questions qu'elle se pose, je tente de lui dédramatiser les événements du monde... que sa sensibilité extrême ne supporte pas bien.
Mais j'en ressors à bout de force. Je suis vidée de toute mon énergie et le soir lorsque Jacques arrive du travail je suis à peine capable de tenir une conversation normale, je n'ai qu'une envie c'est que la journée soit terminée et enfin que je puisse me glisser dans les draps pour me reposer vraiment. Le matin je me lève avec le dos en compote... normal !!! une journée recommence après un bon café et petit-déjeuner, le dos se dérouille et c'est reparti !... Il faut que je garde la pêche pour ma pépette !
Ce matin, Cécile est arrivée en douceur à reprendre le chemin du collège... Elle n'avait que deux heures de math. et après être passées par le bureau de la surveillante Carole qui est super sympa, malgré les envies de repartir en courant, les larmes, les légers malaises... elle est arrivée à rentrer dans sa classe et retrouver ses camarades qui ont su tout de suite la soutenir et la réconforter.
Bon, je sais que rien n'est fait en réalité mais je suis contente de son effort.
Demain matin nous avons rendez-vous auprès du pédiatre qui l'avait suivi lors de son hospitalisation dû à son anorexie mentale de l'époque. Aujourd'hui ce n'est pas ça. Elle mange normalement, comme tous les enfants de son âge qui n'aiment pas trop le poisson à cause des arêtes, ou les épinards qui sont trop... vert ! et trop dégueu...(???) mais qui raffolent de quelques horreurs sucrées et grasses et qui se tartinent... ou qui se boivent... ou qui se grignotent devant la TV ou au ciné...
Donc, du côté de la table malgré qu'elle s'inquiète du contenu de son assiette de peur d'une arête ou d'un os malencontreux susceptible de l'étouffer... elle garde son appétit.
Nous tenterons de comprendre ses malaises, de faire des analyses pour savoir d'où cela peut venir... On verra bien et je viendrai ici vous en parler.
Du coup, je ne fais presque plus rien à la maison et encore moins pour mes marchés.. ce n'est pas bien, je sais. Mais je suis assez anéantie, je ne le fais pas voir à ma fille mais toute l'énergie qui lui manque je tente de lui donner. Je lui "travaille" l'esprit et le corps pour éviter qu'elle ne s'enfonce dans cette espèce de déprime... Je tente de l'occuper et je lui parle, je lui répond à toutes les questions qu'elle se pose, je tente de lui dédramatiser les événements du monde... que sa sensibilité extrême ne supporte pas bien.
Mais j'en ressors à bout de force. Je suis vidée de toute mon énergie et le soir lorsque Jacques arrive du travail je suis à peine capable de tenir une conversation normale, je n'ai qu'une envie c'est que la journée soit terminée et enfin que je puisse me glisser dans les draps pour me reposer vraiment. Le matin je me lève avec le dos en compote... normal !!! une journée recommence après un bon café et petit-déjeuner, le dos se dérouille et c'est reparti !... Il faut que je garde la pêche pour ma pépette !
